
Vendredi
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J'aurais dû m'appeler Aïcha
20h, grande salle. Tarif, voir ici

Un mois avant ma naissance, la mère de mon père décède. La tradition veut que la première fille née après ce décès hérite du prénom de la défunte. Ma grand-mère s'appelait Aïcha, elle était Algérienne. Pourtant, je m'appelle Nadège. Trois quart Algérienne, un quart Française. Pour les descendants d'Algérien.nes, il y a comme une zone d'ombre : une histoire coloniale mise sous silence, des représentations racistes et des inégalités qui perdurent. Intégrée par l'école républicaine, bercée par le mythe national, j'ai joué le jeu de l'intégration. Je fais aujourd'hui marche arrière en prenant bien soin de ramasser un à un tous les indices et reformer le puzzle de mon histoire. Alors que les débats identitaires grondent en France et qu'il y a comme une injonction à choisir son camp, comment s'émanciper d'identités qu'on voudrait nous imposer et trouver sa propre voie ?
Le teaser c'est par ici
La Mal Coiffée
21h30, grande salle. Tarif, voir ici

Notre musique, on la voudrait comme un pinceau pour colorer de « rouge-son » ce qui est invisibilisé : Les Histoires oubliées, les cultures méprisées, les individus niés mais aussi les initiatives d'alternatives à la morose fatalité de l'ordre du monde, les résistances joyeuses et les regards décalés… Elles sont rouges, rojas, les énergies des gens qui luttent, pour défendre des zones sociales ou écologiques, celles qui rassemblent et œuvrent pour le bien commun, à qui nous rendons hommage. Elles sont rouges, rojas, les langues dominées, comme la nôtre, qui pourtant flamboient et ouvrent les consciences. Rojas de la joie de chanter ensemble sont nos voix.